Si la Terre ne nous retenait pas, nous nous envolerions. Nous errerions dans l’immensité de l’espace, si la pesanteur ne nous retenait pas. Elle nous lie à cet endroit, le seul où nous puissions survivre. C’est à cette proximité, à cette connexion, que nous dédions cette pièce. Ou plus simplement: nous laissons tomber des objets. Dans « Pièce pour la pesanteur », nous nous inclinons devant la gravitation, le lourd et célébrons en même temps la légèreté, la frivolité – une tentative de toucher ce sur quoi nous bâtissons, ce à quoi nous sommes suspendus.
Würde uns die Erde nicht halten, wir flögen einfach davon. Dieser Verbundenheit widmet ultra eine Fallstudie über die Schönheit des Fliegens, die Leichtigkeit des Sich-Lösens und die Poesie des Landens, des Fallens und der Schwere. Eine kontemplative und minimalistische Zeit-Raum-Inszenierung lädt ein, in Berührung zu kommen mit dem, worauf wir gründen, woran wir hängen.